Fiches individuelles


. Blichilde - 5 109 019 909
Naissance : vers 525

Union : SHELDE (de ) Ansbert ( ~ 523 - 570 )
Enfant : SHELDE (de ) Arnould ( ~ 550 - 601 )





. Brunehilde
- Reine

Naissance : 547 à
Princesse WISIGOTHE
Décès : 613 à Renève
Iconographie :
L'exécution de Brunehilde vue par Neuville au XIXe siècle.Brunehilde ou Brouniakhildis (en germanique Déesse cuirassée, de Brunia qui veut dire broigne et Khildis la déesse de la Victoire) est morte exécutée en 613 à Renève

Père : . Athanagild ( (e) 530 - 567 )
Mère : . Goïswinthe ( ? - ? )

Union 1 : . Mérovée ( (e) 560 - ? )
Mariage : estimée 580

Union 2 : AUSTRASIE (d') Sigebert ( 535 - 575 )
Note individuelle :
Brunehilde (reine)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Brunehilde (reine)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Biographie
Fille d'Athanagild, roi des Wisigoths, et de Goïswinthe ou Godesvinda, elle épouse Sigebert Ier, roi franc mérovingien d'Austrasie, au printemps 566.

L'assassinat en 567 de sa sœur aînée Galswinthe, femme de Chilpéric Ier, lui-même frère de Sigebert et roi de Neustrie, va déclencher une longue guerre meurtrière entre l'Austrasie et la Neustrie au nom de la faide germanique, sorte de « vendetta » d'époque.

Son mari est assassiné en 575, par 2 sicaires de Frédégonde, à Vitry (près de Tournai) alors qu'il venait d'être porté sur le pavoi. Son beau-frère, Chilpéric Ier sera assassiné en 584, en revenant d'une partie de chasse (Chelles, 575), elle est faite prisonnière et emmenée en exil à Rouen. Son fils Childebert II est quant à lui sauvé et proclamé roi par les Austrasiens à Metz.

Brunehilde, réussit néanmoins à séduire et à épouser son neveu Mérovée, fils de Chilpéric Ier. Ce dernier ayant fait exécuter son fils, Brunehilde retourne en Austrasie. Son propre fils, Childebert II, étant trop jeune pour gouverner, elle assure la régence au grand mécontentement des Meilleurs, une aristocratie à l'origine de la féodalité, qui cherche à accaparer le pouvoir.

Devant l'hostilité de cette dernière, Brunehilde se rapproche alors du roi Gontran Ier, frère de son premier époux Sigebert Ier et roi de Burgondie et de Paris. En 587, elle signe un traité avec Gontran Ier. Celui-ci adopte alors Childebert II sous l'influence de la reine.

À la mort de Gontran Ier en 592, Brunehilde règne en fait sur l'Austrasie et sur la Burgondie mais doit faire face aux attaques de Frédégonde (l'assassin présumé de sa sœur ou du moins, l'instigatrice) et du fils de cette dernière, Clotaire II.

En 595, à la mort de Childebert II, elle exerce encore la régence au nom de ses deux petits-fils, Théodebert II en Austrasie et Thierry II en Burgondie. Ces derniers s'opposent, encouragés par les Meilleurs.

Toujours en guerre contre Clotaire II et en butte à l'opposition de l'aristocratie austrasienne, Brunehilde doit chercher refuge auprès du roi Thierry II son petit-fils.

Thierry II mène alors la guerre contre son frère, Théodebert II ; ce dernier est sous l'influence des Meilleurs. Il est battu à Toul puis Tolbiac et tué en 612. Thierry II meurt quant à lui peu après, probablement empoisonné, en 613 laissant le royaume à son fils Sigebert II âgé de 12 ans. La noblesse d'Austrasie se révolte alors et décide de livrer Brunehilde à Clotaire II. Ce dernier fait exécuter 3 de ses 4 arrières petits-fils (le dernier étant tondu et enfermé dans un couvent colombanien) et la fait supplicier durant 3 jours, elle est ensuite attachée par les cheveux, un bras et une jambe à la queue d'un cheval indompté (un chameau selon d'autres sources), et son corps est mis en lambeaux. Ses restes, finalement recueillis, sont apportés à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun qu'elle avait fondée.

Abhorrée par de nombreux chroniqueurs, rusée, belliqueuse, manipulatrice et marquée par la tradition germanique de la faide qui déchira les Mérovingiens sous son « règne », Brunehilde, comme sa rivale Frédégonde, est restée dans l'Histoire comme une « mauvaise » figure. Elle était pourtant très cultivée (plutôt rare pour l'époque même parmi les rois et la noblesse) et eut des partisans, et s' est efforcée de conserver l'autorité royale sur une aristocratie toujours un peu plus rebelle, et prompte à la confisquer.

Notons qu'elle avait une conception de l'Etat très contemporaine. Elle s'est vu reprocher par le "pape de Rome", de laisser les Juifs et les Chrétiens de son royaume fêter les jours de Pâque ensemble dans les mêmes lieux de culte... Elle répondit que les problèmes religieux étaient de la responsabilité des "papes" (les évêques), et non de la sienne. Elle était reine de ses sujets, pas de leurs âmes...


Déformée par l'historiographie franque
Dans un monde où s'imposait la coutume des Francs, elle a constamment cherché à préserver les restes d'une conception romaine de l'État et de la justice. La misogynie de l'époque et des temps postérieurs expliquent en grande partie les légendes noires dont est encore victime sa mémoire.


Legs
Elle s'attacha à entretenir les routes de communication, ainsi les nombreuses voies romaines qu'elle restaura portent le nom de chaussée Brunehaut. Comme Mélusine, elle est dans le légendaire des « bâtisseuses ».

Bibliographie
Étienne Aignan, Brunehaut ou les Successeurs de Clovis, tragédie, Paris, 1810.
Népomucène Lemercier, Frédégonde et Brunehaut, tragédie, 1821.
Antoine Flobert, Étude sur Brunehaut, 1860.
Roger-Xavier Lanteri, Brunehilde, Perrin, Paris, 1995. (ISBN 2-7028-1396-8)
Jean-Louis Fetjaine, Les Voiles de Frédégonde, Belfond, Paris, 2006. (ISBN 978-2-298-00115-0
Biographie
Fille d'Athanagild, roi des Wisigoths, et de Goïswinthe ou Godesvinda, elle épouse Sigebert Ier, roi franc mérovingien d'Austrasie, au printemps 566.

L'assassinat en 567 de sa sœur aînée Galswinthe, femme de Chilpéric Ier, lui-même frère de Sigebert et roi de Neustrie, va déclencher une longue guerre meurtrière entre l'Austrasie et la Neustrie au nom de la faide germanique, sorte de « vendetta » d'époque.

Son mari est assassiné en 575, par 2 sicaires de Frédégonde, à Vitry (près de Tournai) alors qu'il venait d'être porté sur le pavoi. Son beau-frère, Chilpéric Ier sera assassiné en 584, en revenant d'une partie de chasse (Chelles, 575), elle est faite prisonnière et emmenée en exil à Rouen. Son fils Childebert II est quant à lui sauvé et proclamé roi par les Austrasiens à Metz.

Brunehilde, réussit néanmoins à séduire et à épouser son neveu Mérovée, fils de Chilpéric Ier. Ce dernier ayant fait exécuter son fils, Brunehilde retourne en Austrasie. Son propre fils, Childebert II, étant trop jeune pour gouverner, elle assure la régence au grand mécontentement des Meilleurs, une aristocratie à l'origine de la féodalité, qui cherche à accaparer le pouvoir.

Devant l'hostilité de cette dernière, Brunehilde se rapproche alors du roi Gontran Ier, frère de son premier époux Sigebert Ier et roi de Burgondie et de Paris. En 587, elle signe un traité avec Gontran Ier. Celui-ci adopte alors Childebert II sous l'influence de la reine.

À la mort de Gontran Ier en 592, Brunehilde règne en fait sur l'Austrasie et sur la Burgondie mais doit faire face aux attaques de Frédégonde (l'assassin présumé de sa sœur ou du moins, l'instigatrice) et du fils de cette dernière, Clotaire II.

En 595, à la mort de Childebert II, elle exerce encore la régence au nom de ses deux petits-fils, Théodebert II en Austrasie et Thierry II en Burgondie. Ces derniers s'opposent, encouragés par les Meilleurs.

Toujours en guerre contre Clotaire II et en butte à l'opposition de l'aristocratie austrasienne, Brunehilde doit chercher refuge auprès du roi Thierry II son petit-fils.

Thierry II mène alors la guerre contre son frère, Théodebert II ; ce dernier est sous l'influence des Meilleurs. Il est battu à Toul puis Tolbiac et tué en 612. Thierry II meurt quant à lui peu après, probablement empoisonné, en 613 laissant le royaume à son fils Sigebert II âgé de 12 ans. La noblesse d'Austrasie se révolte alors et décide de livrer Brunehilde à Clotaire II. Ce dernier fait exécuter 3 de ses 4 arrières petits-fils (le dernier étant tondu et enfermé dans un couvent colombanien) et la fait supplicier durant 3 jours, elle est ensuite attachée par les cheveux, un bras et une jambe à la queue d'un cheval indompté (un chameau selon d'autres sources), et son corps est mis en lambeaux. Ses restes, finalement recueillis, sont apportés à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun qu'elle avait fondée.

Abhorrée par de nombreux chroniqueurs, rusée, belliqueuse, manipulatrice et marquée par la tradition germanique de la faide qui déchira les Mérovingiens sous son « règne », Brunehilde, comme sa rivale Frédégonde, est restée dans l'Histoire comme une « mauvaise » figure. Elle était pourtant très cultivée (plutôt rare pour l'époque même parmi les rois et la noblesse) et eut des partisans, et s' est efforcée de conserver l'autorité royale sur une aristocratie toujours un peu plus rebelle, et prompte à la confisquer.

Notons qu'elle avait une conception de l'Etat très contemporaine. Elle s'est vu reprocher par le "pape de Rome", de laisser les Juifs et les Chrétiens de son royaume fêter les jours de Pâque ensemble dans les mêmes lieux de culte... Elle répondit que les problèmes religieux étaient de la responsabilité des "papes" (les évêques), et non de la sienne. Elle était reine de ses sujets, pas de leurs âmes...

Postérité :

Déformée par l'historiographie franque
Dans un monde où s'imposait la coutume des Francs, elle a constamment cherché à préserver les restes d'une conception romaine de l'État et de la justice. La misogynie de l'époque et des temps postérieurs expliquent en grande partie les légendes noires dont est encore victime sa mémoire.

Legs
Elle s'attacha à entretenir les routes de communication, ainsi les nombreuses voies romaines qu'elle restaura portent le nom de chaussée Brunehaut. Comme Mélusine, elle est dans le légendaire des « bâtisseuses ».

Bibliographie
Étienne Aignan, Brunehaut ou les Successeurs de Clovis, tragédie, Paris, 1810.
Népomucène Lemercier, Frédégonde et Brunehaut, tragédie, 1821.
Antoine Flobert, Étude sur Brunehaut, 1860.
Roger-Xavier Lanteri, Brunehilde, Perrin, Paris, 1995. (ISBN 2-7028-1396-8)
Jean-Louis Fetjaine, Les Voiles de Frédégonde, Belfond, Paris, 2006. (ISBN 978-2-298-00115-0

. Brunehilde
. Athanagild
. Amalric
. Clothilde
. Goïswinthe
 
 




. Carloman
Maire du Palais d'AUSTRASIE - Roi de FRANCE

Naissance : 714
Evénement : entre 741 et 747
sera Maire du Palais d'Austrasie
Evénement : 747
abdique et devient moine à l'abbaye du Mont-Cassin, où il restera jusqu'à sa mort.
Décès : 754

Père : . Charles Martel ( 688 - 741 )
Mère : TREVES (de ) Rotrude ( ~ 695 - 724 )

Note individuelle :
Carloman (fils de Charles Martel)
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Carloman (° v.715 - 17 août 754), fils aîné de Charles Martel et de Rotrude de Trèves, fut maire du palais d'Austrasie de 741 à 747.
Il était le frère de Pépin le Bref.

Histoire [modifier]
Il reçut en 741 l'Austrasie, l'Alémanie et la Thuringe[1], qu'il gouverna en souverain, mais sans prendre le titre de roi. Il eut sans cesse à combattre les Alamans, les peuples d'Aquitaine, les Bavarois et les Saxons et les défit partout.

Il fut à l'origine d'une réforme ecclésiastique sous l'impulsion de l'évêque Boniface, dont il fut le protecteur et à qui il accorda en 744 un territoire sur lequel fut fondée en 747 l'abbaye de Fulda. À partir du concile germanique de 742, il mena une ambitieuse politique de moralisation des mœurs des clercs, de respect des biens d'Église et des sièges épiscopaux trop souvent aux mains des laïcs.

Lors d'un passage à Rome, il demanda la cléricature au pape Zacharie. Il renonça au pouvoir politique laissant son frère Pépin le Bref seul à régner et fonda le monastère du Mont Soracte en Italie puis se retira à l'abbaye du Mont-Cassin. Les historiens ont beaucoup débattu sur les raisons de cette entrée dans les ordres : certains y ont vu une manœuvre de Pépin le Bref. D'autres soulignent la profonde piété du personnage. Une légende rapporte que Carloman s'est retiré du monde pour faire pénitence du massacre de Cannstatt en Alémanie[2]. Envoyé en France en 753 pour une mission de paix, il mourut à Vienne en Dauphiné en 754 et fut inhumé à l'abbaye du Mont-Cassin.

Son fils Drogon fut très vite écarté du pouvoir par son oncle Pépin le Bref.

. Carloman
. Charles Martel
HERTSAL (de ) Pepin
BRUYÈRES (de ) Alpaïde
TREVES (de ) Rotrude
HESBAYE (de ) Lambert
 




. 1er Carloman
- Roi des FRANCS

Naissance : 751
Evénement : entre 768 et 771
sera roi des Francs.
Décès : 4 décembre 771 à Samoussy
Inhumation : à Reims Eglise abbatiale

Père : . Pépin ( 715 - 768 )
Mère : LAON (de ) Berthe ( 726 - 783 )

Note individuelle :
Carloman Ier
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Carloman Ier ( v. 751 - 4 décembre 771 à Samoussy, Aisne), Roi des Francs de 768 à 771.

Biographie
Il est le fils de Pépin III dit le Bref et de Berthe de Laon dite au Grand Pied.

Il meurt le 4 décembre 771 en son palais de Samoussy, et fut inhumé en l'église abbatiale de Saint-Remi de Reims. A partir de juin 771, voyant sa mort venir, il avait cédé plusieurs de ses domaines en échange de sa sépulture[1].

À la mort de Carloman 1er, Charlemagne évinça ses deux jeunes neveux en prenant possession du royaume de son frère au mépris de tous leurs droits. Sa veuve Gerberge se réfugia avec ses enfants auprès de Didier roi des Lombards.


CARLOMAN Ier
(né en 751, mort le 4 décembre 771)
Roi des Francs : règne 768-771


Fils de Pépin le Bref, frère de Charlemagne, il naquit en 751, devint roi en 768. Pépin le Bref avait partagé le royaume entre ses deus fils ; soit que les dispositions qu'il avait faites ne convinssent pas à ses héritiers, soit qu'un seul se trouvât mécontent de son lot, les seigneurs intervinrent, et divisèrent le royaume comme avait fait Charles Martel.

Mais cet arrangement éprouva encore quelques modifications ; chaque discussion nouvelle ajoutait à l'animosité déclarée entre les deux frères. Carloman, roi de Neustrie, de Bourgogne et d'une partie de l'Aquitaine, soupçonna toujours Charlemagne de vouloir se rendre maître de la France entière, et se tint avec lui dans un état continuel de défiance. Obligés d'unir leurs forces pour aller apaiser une révolte dans le duché d'Aquitaine, qui leur appartenait en commun, Carloman rebroussa chemin avec son armée, craignant quelque trahison s'il mêlait ses troupes à celles de Charlemagne.

Étant mort en 771, après un règne de 3 ans, la reine Gerberge, son épouse, qui sans doute partageait ses soupçons, s'enfuit avec ses enfants en Italie, et obtint un asile à la cour de Didier, roi des Lombards. Quelques-uns des principaux seigneurs de Neustrie et de Bourgogne imitèrent cet exemple. Charlemagne parut blessé de la méfiance de la reine Gerberge ; il s'en plaignit fastueusement dans une diète tenue à Valenciennes, et ne s'empara pas moins des royaumes de son frère, justifiant ainsi la fuite de ses neveux, et le peu d'amitié que lui avait témoigné Carloman.

Les historiens qui ont voulu tout admirer dans Charlemagne disent que ses neveux n'avaient point de droits à l'héritage de leur père, parce que la couronne étant devenue élective, il n'y avait plus de droits que ceux reconnus ou accordés par l'assemblée de la nation ; mais était-ce Charlemagne qui devait établir des principes subversifs de la monarchie, et préparer lui-même la ruine de ses descendants ?

La spoliation de ses neveux n'aurait été juste en politique que dans le cas où elle aurait eu pour but de préparer l'unité de la couronne ; et toutes les lois faites par ce prince ont prouvé que cette grande idée n'était ni dans son esprit, ni dans les mœurs de son siècle.




. Carloman
. Pépin
. Charles Martel
TREVES (de ) Rotrude
LAON (de ) Berthe
LAON (de ) Héribert
AQUITAINE (d') Gisèle




. 2 Charles dit Le CHAUVE - 39 914 016
- Empereur

Naissance : 823 à Francfort sur Main
Evénement : entre 837 et 843
sera Roi de Neustrie
Evénement : entre 843 et 877
sera Roi des Francs Occidentaux
Evénement : entre 25 décembre 875 et 877
sera Empereur d'Occident. Il est couronné par le Pape Jean VII
Décès : 6 juin 877 à Avrieux

Père : . Louis ( 778 - 840 )
Mère : BAVIERE (de ) Judith ( ~ 800 - 843 )

Union 1 : ORLEANS (d') Ermentrude ( ~ 830 - 869 )
Mariage : 13 décembre 842 à Quierzy au Palais

Enfants : . Judith ( ~ 843 - ~ 870 )
. Louis ( 846 - 879 )

Union 2 : . Richilde ( ? - ? )
Mariage : 870 à Aix la Chapelle

Note individuelle :
CHARLES II LE CHAUVE (823-877)
roi de France (843-877)
et empereur d'Occident (875-877)
Fils cadet de Louis Ier le Pieux, âgé de vingt ans en 843, Charles avait reçu une éducation soignée. Doué d'un goût artistique très sûr, se passionnant pour les lettres, la dialectique et la théologie, il fit de sa cour, où enseigna de 845 à 867 Scot Érigène, un centre brillant de culture. Mais cet intellectuel eut un règne mouvementé. La partie occidentale de l'Empire d'Occident lui était échue au traité de Verdun en 843. Les circonstances lui imposèrent un combat perpétuel: contre des clans infidèles de l'aristocratie qui n'hésitèrent pas à faire appel à deux reprises à son frère Louis le Germanique, contre les Bretons auxquels il fallut céder les comtés de Rennes, Rézé et Nantes, contre les Aquitains dont il finit par reconnaître le particularisme, contre les Normands surtout, créateurs d'un état permanent d'insécurité dans les régions bordant la Seine et la Loire.
En dépit de ces difficultés, Charles le Chauve s'efforça d'agrandir son royaume vers l'est. Il guettait notamment la Lotharingie dont le roi, Lothaire II, maître aussi depuis 863 du centre du royaume de Provence, mourut en 869. Charles se fit aussitôt sacrer roi de Lorraine à Metz et parvint jusqu'à Aix-la-Chapelle mais, devant la réaction hostile de Louis le Germanique, il ne put garder que l'ouest de la Lorraine avec les pays d'entre Rhône, Alpes et Durance (traité de Mersen, 870). Le pape Jean VIII le couronna empereur le 25 décembre 875; lui-même réussit à se rendre maître du royaume d'Italie et de la Provence, mais il subit, en 876 à Andernach, un grave échec devant les forces de son neveu Louis de Saxe, lorsqu'il tenta de s'emparer de la Lorraine orientale.
Rappelé en Italie par Jean VIII pour venir en aide à l'Église romaine, l'empereur, malgré l'opposition de l'aristocratie qu'il ne put endiguer que partiellement par le capitulaire de Quierzy (octroi aux seigneurs de l'hérédité des fiefs), franchit les Alpes une seconde fois. Mais il recula presque aussitôt devant l'arrivée d'une armée germanique supérieure en nombre. Il expira non loin de Modane.

. Charles
. Louis
CHARLEMAGNE Charles
VINZGAU (de ) Hildegarde
BAVIERE (de ) Judith
ALTDORF (d') Welf
SAXE (de ) Heilwige


                     


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