MORANE
SAULNIER 406 (MS.406)
Voir
la liste des Morane Saulnier 406 utilisés par le GC III/6 en 39/40
Perpignan
La Salanque - Manœuvres des GC II/6 et III/6 de la BA 122 de Chartres - 08/1939 MS n°162
(*) de la 4ème Escadrille du GC II/6 Photographie
Joseph BIBERT – Droits réservés PIRATAGE INTERNET Cette photo a un succès
fou ! Depuis sa mise ligne en 2009 elle a dû être volée une bonne
vingtaine de fois pour être mise en ligne sur des sites qui ne fonctionnent
que par le pillage systématique de documents prélevés sur le web, dans des
livres ou des revues : .Par ce lien, voir quelques sites qui
abusent de cette pratique ! |
|
Rôle |
Avion de chasse |
Constructeur |
SNCAO |
Premier vol |
1935 |
Mise en service |
1938 |
Date de retrait |
|
Nombre construit |
Environ 1090 |
Équipage |
|
1 pilote |
|
Motorisation |
|
Moteur |
Hispano Suiza 12Y-31, 12 cylindres
en V |
Puissance unitaire |
860 ch |
Dimensions |
|
Envergure |
10,65 m |
Longueur |
8,15 m |
Hauteur |
2,82 m |
Surface alaire |
17,1 m² |
Masses |
|
À vide |
1 893 kg |
Carburant |
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Avec armement |
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Maximale |
2 720 kg |
Performances (**) |
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Vitesse maximale |
486 km/h |
Vitesse de décrochage |
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Plafond |
9 850 m |
Vitesse ascensionnelle |
11 m/s m/min |
Distance franchissable |
900 km |
Charge alaire |
|
Rapport poids/poussée |
|
Armement |
|
Interne |
1 canon Hispano Suiza HS-9 ou HS‑404
de 20mm 2 mitrailleuses MAC 34 de 7,5 mm dans la voilure |
(*) Quelques jours après que cette photo
ait été prise, cet appareil sera accidenté le 13 août 1939, lors du retour du
GC II/6 vers Chartres, sur l’aérodrome de Limoges-Feytat, par le s/c Leniaud.
Après réparation, il sera affecté au GC III/3 et finalement abattu pendant la
campagne de France, le 24 juin 1940, à Demuin (Somme) ; sergent Békarian
tué.
(**) Les
performances indiquées ici sont celles de tous les documents officiels :
même après la guerre la valeur de sa vitesse maximale (486 km/h) n’a jamais été
remise en cause alors que la plupart des pilotes ayant volé sur cet appareil
ont déclaré qu’elle était surévaluée. De plus, de nombreux documents d’époque
archivés au SHAA (maintenant SHD), comparant techniquement les différents
chasseurs de 1939/1940, font état d’une vitesse sensiblement inférieure. Il y a
eu un véritable phénomène d’occultation sur ce sujet visant à protéger la
réputation des concepteurs et décideurs de l’époque. On peut affirmer sans
beaucoup se tromper que le MS 406 ne pouvait pas dépasser la vitesse maximale
de 450 km/h et qu’il volait en croisière à environ 420 km/h. Celui
qui était présenté en 1937 comme « le meilleur chasseur
du monde », expression de la suffisance
française toujours employée de nos jours à tort et à travers, ne l’était déjà
pas puisque les « Hurricane » et « Spitfire » anglais
volaient déjà respectivement depuis novembre 1935 et mai 1936, sans parler du
Messerschmitt 109. Sans la vaillance des pilotes français l’histoire du MS 406
aux multiples handicaps aurait dans doute été racontée bien différemment...
Notice du canon Hispano Suiza HS
404
Morane Saulnier MS 406
Premier
chasseur français dépassant les 400 km/h, le Morane Saulnier MS 406 fut le
premier chasseur moderne à entrer en service dans les unités de l'Armée de
l'air, et sans doute l'un des avions de combat français les plus connus de la
Seconde Guerre mondiale. C’est aussi, avec le Potez 63, le seul appareil
français construit à plus de 1000 exemplaires.
Conception
En mars
1934 le Service Technique Aéronautique (STAé) lança un programme de chasseurs
monoplaces (C1) pour assurer le remplacement des Dewoitine D.500 et Loire 46.
Deux projets furent retenus, le Bloch MB.150 et le Morane Saulnier MS 405.
C'étaient des monoplans à aile basse cantilever, cabine fermée et train
d’atterrissage classique escamotable, mais le Bloch devait recevoir un moteur
en étoile Gnome & Rhône 14N de 900 ch et le Morane un Hispano Suiza en
ligne.
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|
Le
MS 405 n°01 effectue son premier vol le 8 août 1935 piloté par le fameux Michel DÉTROYAT avec un moteur
Hispano Suiza 12Y Grs de 860 ch. C’était un appareil à structure
métallique mais dont le revêtement était en aluminium, contreplaqué, et toile
pour la partie arrière du fuselage. Il était armé d’un canon de 20 mm dans
l’axe du moteur et d’une mitrailleuse de 7,5 mm dans chaque aile, tirant hors
du disque d’hélice. Le 20 janvier 1937 volait pour la première fois un second
prototype, avec une voilure légèrement modifiée et équipé d’un moteur 12Ycrs.
Cet appareil fut chronométré à 443 km/h. En juin 1937 le MS 405 n°01
participa au meeting aérien de Bruxelles-Evère, piloté par DÉTROYAT. Durant ce
meeting il fut qualifié de « Meilleur chasseur du monde ». Sur la
route du retour son pilote poussa ce prototype au-delà des 400 km/h.
Par marché
274/7 le Ministère de l’Air commanda 16 appareils de présérie dès le 1er mars
1937. Ces appareils, tous livrés en 1937, permirent de tester différentes
motorisations, des équipements et des modifications de structure. Le quatrième
avion de présérie qui servit de modèle à la version de série MS 406. Il
était équipé d’un moteur Hispano Suiza 12Y-31 de 860 ch doté d’un
radiateur escamotable. Et c’est là que le bât blessait ; pour voler plein
gaz il fallait abaisser le radiateur mais sa traînée réduisait les
performances. S’il était remonté il fallait réduire les gaz pour éviter une
surchauffe du moteur !
Les
appareils n°12 et 13, sans radiateur semi rétractable mais avec un Hispano
Suiza 12Y-31, furent rebaptisés MS 406H et livrés à la Suisse.
35
MS 405 supplémentaires furent commandés en avril 1937 par marché 327/7. Il
y avait urgence à rénover l’aviation de chasse française et le marché 1959/8
signé le 12 janvier 1938 portait sur 905 avions dont la construction était
répartie entre les SNCAO (fuselage), SNCAC (voilure) et SNCAM (empennage). Mais
le MS 406 était un avion complexe à construire, qui demandait 16 000
heures de travail par appareil. Les premiers exemplaires n’entrèrent donc en
service qu’en décembre 1938.
|
LE RENOUVELLEMENT DU MATÉRIEL
AÉRIEN Déclarations rassurantes de
M, Guy La Chambre Le
rythme de nos fabrications va s'accroître sensiblement PARIS, 16 juin. — M. Guy La
Chambre a reçu au début de l'après-midi les représentants de la Presse
accrédités au Ministère de l'Air. Le ministre a évoqué de nouveau
quelques-uns des problèmes posés par l'exécution du plan de modernisation de
notre armée de l'air ; parlant notamment de la cadence mensuelle de sortie de
nos appareils, M Guy La Chambre a rappelé qu'un délai que l'on peut évaluer à
dix ou douze mois s'écoulait pour d'inéluctables raisons techniques en ce
moment où la décision est prise de commander en série un prototype et celui
où les premiers appareils de série sont livrés. Lorsqu'en février dernier lut
arrête le plan d'accroissement de notre armée de l’Air, il fut décidé que
seuls des avions réalisant des performances au moins égales à celles des
appareils étrangers seraient commandés. On estima qu'il serait inutile de
gaspiller des crédits — nécessairement limites — à fabriquer des appareils qui
auraient été démodés dès leur mise en service. Cela étant, la cadence
mensuelle de notre production ne pouvait augmenter brusquement. Des appareils retenus par
l'état-major, deux seulement, le Morane-406, appareil de chasse et le
Polez-63, triplace de commandement à la chasse, dont il existe également une
version biplace de bombardement de jour, étaient compris dans le plan
précédent. M. Guy La Chambre décida que le Morane-406 serait construit dans
trois usines au lieu d'une et il augmenta considérablement la commande du
Polez-63 Ces deux avions sont dès maintenant fabriqués en série. Le ministre compte se rendre
prochainement à Nantes pour assister aux premiers vols du Morane fabriqué en
série dans les usines de la région. Une escadrille de Potez figurera dans le
défilé aérien lors du séjour du roi George VI. La situation était différente
pour les autres appareils et notamment pour les bombardiers Amiot-370,
version militaire de l'appareil avec lequel Rossi a récemment battu plusieurs
records avec charge et Lioré 45 par exemple. Pour ces avions, dont la
fabrication en série n'était nullement préparée, les premières sorties de
série ne peuvent être attendues avant la fin de l'année. L'exemple du Morane et celui du
Potez ont toutefois montré, a affirmé le ministre, que les délais prévus
avaient été respectés. On peut donc espérer que si aucun mécompte ne survient
dans l'approvisionnement en matières premières ou la fabrication des
machines-outils, le rythme de nos fabrications s'accroîtra sensiblement d'ici
quelques mois et sera au printemps prochain pleinement satisfaisant. C'est parce qu'un délai dans
le démarrage ne pouvait être évité que M. Guy La Chambre a décidé de passer
commande aux Etats-Unis de cent avions de chasse. M. Guy La Chambre a, en
terminant, insisté sur la nécessité d'accroître les effectifs de notre armée
de l'Air et d'entraîner nos pilotes à monter des appareils de plus en plus
rapides. Les effectifs ont été accrus
par un décret-loi publié hier au Journal Officiel |
Présentation
du Morane Saulnier 406 au salon de l’air de Paris en décembre 1938 - Dans la presse française et dans la presse
anglaise
Chaînes de
montage du Morane Saulnier 406 à Bouguenais en 1939
MS 406H
La
Confédération helvétique achètera 2 MS 406H, combinant la cellule du
MS 405 et la motorisation du MS 406 avec une instrumentation
spécifique. Une licence de production fut achetée, le chasseur étant produit
par la firme EKW sous la désignation D-3800, le moteur Hispano-Suiza 12Y-31
étant construit sous licence par Adolph SAURER AG. Les Suisses firent remplacer
les mitrailleuses alimentées par tambour par des armes alimentées par bandes et
l’hélice Chauvière à deux pas par une Esher-Wyss EW-V3 à pas variable. 8
appareils de présérie furent construits, suivis de 74 chasseurs de série, le
dernier sortant d’usine en août 1940. 2 machines supplémentaires furent
réalisées en 1942 à partir de pièces détachées, ce qui porte le nombre total
construit à 84.
En 1943
ces appareils furent modifiés (radiateur, installation hydraulique, …) pour se
rapprocher du standard D-3801. Finalement relégués aux missions d’entraînement,
ces appareils restèrent pourtant en service jusqu’en 1954.
MS 410
Le
MS 406 aurait dû être remplacé en première ligne par le Dewoitine D.520.
Mais le 10 mai 1940 dix Groupes de Chasse étaient encore équipés de Morane,
ainsi que quelques patrouilles de DAT. C’est pourquoi en avril 1940 avait pris
l’air une version améliorée du MS 406, le MS 410. Cet appareil se
distinguait par un radiateur fixe, une voilure renforcée pour recevoir 4
mitrailleuses à bandes et un échappement à effet propulsif permettant de porter
la vitesse maximale à 509 km/h. Il était prévu de modifier 621 MS 406 en
MS 410, mais le programme ne put être mis en place avant l’Armistice et 5
appareils seulement furent achevés avant le 25 juin 1940. Le programme reprit
cependant sous l’occupation au profit de l’Aviation de Vichy, 75 exemplaires
étant probablement modifiés. Mais peu de MS 410 furent effectivement mis
au standard : Certains conservèrent leur échappement d'origine, d'autres leur
radiateur escamotable.
MS 411
Evolution
du MS 410 répondant à une demande de la Suisse, équipé d’un moteur Hispano
Suiza 12Y-45. Cet appareil était en cours de développement au moment de
l’Armistice de 1940.
MS 412
C’est en
Suisse, chez EKW, que fut réalisé le prototype de cette nouvelle version, à
moteur Hispano Suiza 12Y-51 de 1 050 ch. La firme Saurer eut quelques
difficultés avec la mise au point du moteur, mais le MS 412 fut finalement
construit en série sous la désignation D-3801, 207 avions sortant des usines
EKW, Dornier-Werke AG et SWS jusqu’en 1945. 17 monoplaces supplémentaires
furent assemblés avec des pièces détachées en 1947/48, soit un total de 224
appareils. Utilisés pour l’entraînement avancé puis le remorquage de cibles,
les derniers exemplaires furent ferraillés en 1959.
Mörkö Moraani
Le 4
février 1943 prit l’air un curieux MS 406 modifié en Finlande avec un
moteur Klimov M-105P de 1100 ch entraînant une hélice VIsh-61P. Le moteur,
un dérivé russe de l’Hispano Suiza 12Y, dont il avait donc les dimensions,
avait été capturé en grande quantité par la Wehrmacht. Ce prototype était en
outre équipé d'un canon MG 151/20 de 20 mm tirant à travers le moyeu d’hélice.
Le montage d’un radiateur d’huile de Bf 109G rendait nécessaire de modifier le
dessin du capot moteur et quelques renforts locaux de structure furent jugés
opportuns. Il fut décidé de modifier tous les MS 406/410 en service, mais
3 appareils seulement avaient été convertis, prototype compris, avant la fin du
conflit russo-finlandais en 1944. Au total 41 Mörkö Moraani furent convertis,
mais le manque de canons allemands entraîna le remplacement du MG-151 par une
mitrailleuse UBS de 12,7 mm. Ces avions restèrent en service jusqu’en septembre
1948, mais ne furent ferraillées que 4 ans plus tard.
Production
• MS 405 : 2 prototypes et 15 avions de
présérie.
• MS 406 : Entre 1083 et 1094, dont 75
environ modifiés en MS 410.
• MS 406H : 2 prototypes construits par
Morane Saulnier et 84 sous licence en Suisse comme D-3800.
• MS 412/D-3801 : 224 appareils.
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« MS 406 » par « Les
Ailes de Gloire » Epuisé |
L’ouvrage
indispensable mais épuisé ! |
« Morane Saulnier MS.406 Aces »S 406 » Kari Stenman
et C.J Ehrengardt |
Engagements dans l'Armée de l'Air
La Drôle de guerre
Fin août
1939, au moment de la mobilisation, 572 MS 406 équipaient 12 Groupes de
Chasse de l’Armée de l’Air :
• Métropole : GC
I/2, II/2, III/2, I/3, II/3, III/3, II/6, III/6, II/7 et III/7.
• Afrique du Nord : GC I/6 et I/7.
Dès le début
de la Drôle de guerre le ‘Meilleur chasseur du monde’ se montra dépassé : outre
les problèmes de radiateur, les commandes de tir des mitrailleuses gelaient
au-dessus de 5 000 m et la vitesse du monoplace français était insuffisante
pour rattraper les bimoteurs allemands de bombardement ou de reconnaissance.
Mais les pilotes appréciaient leur monture, qui rivalisait face au Bf 109D tant
par son excellente maniabilité que par l’entraînement très supérieur des
pilotes français. Mais face au Bf 109E, apparu fin 1939, les pilotes français
ne pouvaient plus compter que sur une chose : la capacité du MS 406 à
encaisser les coups, et à revenir à la base après ‘en avoir pris plein du
buffet’.
La Campagne de France
Le 10 mai
1940 on trouve les unités suivantes sur MS 406 :
· GC III/1 à
Norrent-Fontes : 30 avions (20 dispo). Après avoir totalisé 30 victoires
pour 19 avions perdus (5 pilotes tués), ce groupe fut dissout le 12 août 1940.
· GC I/2 à
Toul-Ochey : 31 avions (27 dispo). Après avoir totalisé 25 victoires pour
12 avions perdus (5 pilotes tués), ce groupe fut dissout le 7 août 1940.
· GC II/2 à
Laon-Chambry, dissout le 10 août 1940 avec 17 victoires et 14 avions perdus (8
tués).
· GC III/2 à
Cambrai-Niergnies : 34 avions (28 dispo). Il a totalisé 22 victoires pour
20 avions perdus (3 pilotes tués) avant de passer sur Curtiss H-75 en juin
1940.
· GC I/3 à
Cannes-Mandelieu : 17 avions (14 dispo), en cours de conversion sur D.520.
· GC II/3 au
Luc : 25 avions (12 dispo), en cours de conversion sur D.520.
· GC III/3 à
Beauvais-Tillé : 28 avions (23 dispo), en cours de conversion sur D.520.
· GC I/6 à
Marseille-Marignane : 25 avions (12 dispo). Après avoir totalisé 14
victoires pour 20 avions perdus (11 pilotes tués), ce groupe fut dissout le 30
octobre 1940.
· GC II/6 à
Anglure-Vouarces : 34 avions (20 dispo). Il fut crédité de 8 victoires
pour 12 avions perdus (3 tués) avant de passer sur D.520, tous ses MS 406
ayant été détruits au sol le 16 mai 1940.
· GC III/6 à
Chissey s-/Loue : 36 avions (30 dispo), en cours de conversion sur D.520.
· GC I/7 à
Rayack, Syrie : 26 avions.
· GC II/7 à
Luxeuil-Saint Sauveur : 35 avions (24 dispo), en cours de conversion sur
D.520.
· GC III/7 à
Vitry-le-François : 34 avions (20 dispo). Il fut crédité de 15 victoires
pour 24 avions perdus (7 tués) avant de passer sur D.520 fin juin 1940 :
Voir
la représentation du MS 406 n°806 du capitaine BOUVARRE.
·
GC I/10 à
Oran-La Senia : 29 avions.
· ERC.574 à
Sidi-Ahmed, Tunis : 11 avions.
Au cours
de la Campagne de France, les MS 406 remportèrent 191 victoires
confirmées, plus 89 qui ne purent être homologuées. Environ 150 appareils
furent abattus par la DCA ou en combat aérien et 300 autres disparurent,
abandonnés lors des replis ou détruits par les bombardements de la Luftwaffe
Un
mécanicien de la 6ème escadrille du GC III/6 prépare l’appareil du sergent-chef
Le Guennec
Wez
Thuisy le 10 mars 1940
Photographie de la collection Joseph Bibert –
Droits réservés
Profil du
MS.406 n°101 de la 6ème escadrille (SPA 93) du GC III/1
Un des
nombreux chasseurs Morane Saulnier406 posés endommagés et abandonnés devant
l’avance allemande
Ici,
l’appareil n°372 du sous-lieutenant Joseph Riss de la 4ème escadrille
du GC II/6 (SPA 124) après un affrontement confus entre 6 MS.406 et 9
Messerschmitt BF 109.
Près de
Namur - Fin de matinée du 13 juin 1940
Lire un
précieux témoignage : le récit détaillé d’un vol d’entraînement sur MS 406
par Jean
Menneglier qui était alors jeune sous-lieutenant sortant de l’Ecole de l’Air de
Salon de Provence. Il poursuivait alors sa formation à la chasse au C.I.C. de
Chartres depuis octobre 1939 avant d’être affecté en escadrille au GC III/6
début mars 1940. En janvier 1940 il a participé à un stage de tir à Montpellier
et il raconte ici un de ses vols sur MS 406 au-dessus de la Méditerranée.
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Morane Saulnier MS 406 du C.I.C. de Chartres Hiver 1940 |
L’aspirant Jean Menneglier élève à l’Ecole de l’Air de Salon de Provence de 1937 à 1939 |
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Le sous-lieutenant Demoulin devant le MS 406
n°626 de la 2ème escadrille du premier groupe du C.I.C. de
Chartres pendant l’hiver 1940. L’insigne
a été dessiné par Jean Menneglier |
C.I.C. de Montpellier – Janvier 1940 Réglage des armes d’un MS 406 du C.I.C. de
Chartres sur la bute de tir |
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Photographies de la collection Menneglier – Droits
réservés
Voir la biographie
de Roger DEMOULIN sur ce site
Voir
les mémoires de Jean MENNEGLIER au C.I.C. de Chartres sur ce site
La défense
de l'Empire
Le GC I/6 étant
dissout le 30 octobre 1940, l’Armée de l’Air d’Armistice ne conserva en
Métropole que 6 groupes de chasse monoplace sur Bloch MB.152 et en Afrique du
Nord 6 groupes de chasse monoplace sur D.520 et Curtiss H-75. Le GC I/7
stationné à Rayack, Syrie, et l’EC 2/595 (9 avions) basée à Bach Maï, Tonkin,
étaient les deux seules unités de première ligne utilisant des MS 406. Une
petite partie des appareils disponibles après la dissolution des unités de
Métropole permirent la création d'une escadrille à Madagascar, d'autres
appareils étant également utilisé en école.
Durant
l’incident de Lang Son (du 22 au 25 septembre 1940) un MS 406 fut
gravement endommagé par des Ki-27 japonais alors qu’il escortait des Potez
25TOE et le Sgt Labussière abattit un bombardier japonais...victoire annulée
officiellement pour éviter tout incident diplomatique majeur avec le Japon !
En
septembre 1940 éclata la Guerre franco-thaïlandaise. Le 10 octobre 7
MS 406 sont envoyés à Tourane pour former une nouvelle escadrille de
chasse, l’EC 2/596. La première mission de guerre a lieu le 23 novembre. Le 18
janvier 1941 l’Armée de l’Air en Indochine ne disposait plus que de 14 Morane.
Les combats cessèrent le 28 janvier 1941, avec 4 victoires françaises pour 2
MS 406 détruits au sol par un bombardement. Les Morane Saulnier furent
réformés en 1942 faute de rechanges.
Le 15 mai
1941 les Britanniques attaquèrent les terrains d'aviation du Levant. Les
pilotes français donnèrent la chasse aux Gloster Gladiator et autres Fairey
Fulmar de la RAF, mais surtout appuyèrent les forces terrestres jusqu'à la
capitulation. Après ralliement aux Forces françaises libres, le GC I/7 fut
dissout et remplacé le 15 septembre 1941 par le Groupe de Chasse 1 Alsace. Il
disposait de 14 MS 406 (2 inutilisables) et 6 appareils divers. Toujours
basé à Rayack, il assura la défense des côtes libanaises, jusqu'à remplacement
des MS 406 à bout de souffle par des Hurricane Mk I en aussi mauvais état
en janvier 1942.
Le 5 mai
1942 l’Escadrille 565 disposait à Tananarive-Ivato de 17 ou 18 MS 406,
dont 11 disponibles, y compris un détachement permanent à Diégo Arrachart. Ils
firent le coup-de-feu contre les troupes britanniques, puis sud-africaines. Ils
ont donc été les derniers à participer à des opérations aériennes sous les
cocardes françaises.
Utilisation
dans autres armées de l'air
Pendant la Seconde Guerre mondiale le MS 406 fut commandé et/ou utilisé
aussi par les pays suivants :
· Allemagne
: La Luftwaffe, qui avait récupéré près de 200 MS 406 en France, les
affecta aux écoles de chasse, mais en céda dès la fin 1940 une partie à la
Finlande. 98 appareils supplémentaires furent saisis en Zone Libre en novembre
1942. Ils furent cette fois répartis entre la Finlande (2 appareils), la
Croatie (44 appareils) et l’Italie (52 appareils).
· Bulgarie :
20 avions.
· République
de Chine : 13 avions arrivés à Haiphong, non livrés aux Chinois mais intégrés à
l'Armée de l'Air en Indochine.
· Croatie :
48 MS 406 reçus des Allemands.
· Italie :
La Regia Aeronautica ne semble avoir utilisé que 25 des 52 MS 406 livrés
par la Luftwaffe fin 1942.
· Finlande :
50 MS 406 furent offerts à la Finlande durant la Guerre d’Hiver, mais
seulement 30 livrés [MS-301/330]. Assemblés par des mécaniciens français chez
AB Aerotransport à Malmö-Bulltofta, en Suède, ils furent convoyés en vol vers
la Finlande entre les 4 et 29 février 1940. Armés de 3 mitrailleuses MAC-34,
ils entrent immédiatement en action au sein de l’escadrille LLv 28 et le 17
février 1940 le Lt T. Hyrkki abat un DB-3 sur le [MS-301]. Durant la Guerre
d’Hiver le LLv 28 remporte 14 victoires sans la moindre perte.
Belle maquette d’un MS 406 du LLv28 volant dans le sud-ouest de la
Finlande (Immatriculation : MS 301 à 330)
Maquette
de Claude Dalle sur le remarquable site « Maquette72 » de Alain
Courouge
· Lituanie :
12 commandés, non livrés à cause d'une annulation du contrat.
· Pologne :
160 commandés, non livrés avant le début de la guerre.
· Suisse :
Ce pays neutre acheta les 2 MS 406H, avant de produire sous licence 84
D-3800 et 224 D-3801.
· Turquie :
45 MS 406 furent commandés, et 30 livrés en février-mars 1940.
Escadrille
turque équipée de Morane Saulnier 406
· Yougoslavie
: 1 MS 406 (ex-croate) capturé par des partisans.
Les survivants
Trois
appareils, des D-3801, sont aujourd'hui visibles :
· Le
[HB-RCF] (D-3801 n°194, ex J-143), basé à Bex, Suisse, seul et unique exemplaire
en état de vol. Propriété d’Éric Chardonnens et de l'Association Morane Charlie
Fox, il participe à de nombreux meetings aériens, repeint avec des couleurs
rendant honneur à la chasse française.
Photos © Christophe
Moduli
Caractéristiques
du Morane Saulnier 406 Charly-Fox
Histoire du Morane Saulnier Charly-Fox
· Le D-3801
n°15 (ex J-277) est exposé au Musée de l'Air du Bourget.
· Le D-3801
n°66 (ex J-276) est exposé au Musée de l'Aviation suisse de Dübendorf.
LISTE des
MORANE SAULNIER 406 du GC III/6 Par
Lionel PERSYN et Alain COSTE Liste établie
spécialement pour cette page – Remerciements -Reproduction interdite |
N° |
Arrivée |
Esc. |
Code |
Départ |
Divers |
69 |
17/05/39 |
6 |
|
23/08/39 |
Laissé
moteur grillé à Reims – A l‘ARAA le 04/12/39 |
71 |
15/05/39 |
5 |
9 |
05/10/39 |
S/lt
SALAÜN accidenté le 07/06/39 à Chartres - RAS - Reversé à l’E.A.A. 301 |
83 |
17/05/39 |
5 |
8 |
05/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
85 |
17/05/39 |
6 |
8 ? |
10/10/39 |
Reversé à
l’E.A.A. 301 |
134 |
20/10/39 |
EM |
|
24/05/40 |
Détruit
en combat aérien à Douai- Cdt Castanier mortellement blessé (+) |
136 |
20/10/39 |
6-EM |
|
15/06/40 |
Le 24/04/40
au Parc de Reims - Revient à l’EM le 25/05/40 - Reversé à Toulouse |
143 |
20/10/39 |
5 |
10 |
11/05/40 |
S/c
Mertzisen accidenté à Dijon sur panne moteur |
161 |
05/39 |
6 |
|
10/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
163 |
02/05/39 |
5 |
7 |
05/10/39 |
Reversé à
l’E.A.A. 301 |
164 |
04/05/39 |
6 |
|
27/08/39 |
Laissé
à Chartres – Reversé à l’E.A.A. 301 en octobre 1939 |
166 |
05/39 |
5 |
3 |
05/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
168 |
05/39 |
5 |
6 |
05/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
169 |
05/39 |
6 |
4 |
30/09/39 |
Sgt
Grosdemanche (blessé) accidenté à l’atterrissage à Bouillancy - Réformé |
172 |
05/39 |
5 |
2 |
05/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
174 |
05/39 |
6 |
9 ? |
10/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
175 |
05/39 |
6 |
|
10/10/39 |
S/L
Steunou accidenté le 20/07/39, retour au groupe le 24/09/39. Reversé à
l’E.A.A. 301 |
176 |
05/39 |
5 |
1 |
05/11/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
177 |
05/39 |
5 |
11 |
10/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
178 |
05/39 |
6 |
1 |
10/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
179 |
05/39 |
6 |
5 ? |
10/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
180 |
05/39 |
5 |
10 |
27/08/39 |
Laissé à
Chartres |
181 |
05/39 |
5 |
5 |
05/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
183 |
05/39 |
6 |
6 ? |
10/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
189 |
30/05/40 |
5 |
14 |
09/06/40 |
Venu du
GC III/2 - Reversé à Toulouse |
193 |
01/06/39 |
6 |
|
27/08/39 |
Laissé à
Chartres |
195 |
05/39 |
6 |
7 ? |
10/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
217 |
05/39 |
5 |
4 |
13/08/39 |
Lt
Legrand accidenté à Perpignan le 30/07/39 - Laissé moteur grillé à Perpignan
? |
232 |
05/39 |
6 |
2 ? |
23/09/39 |
Accidenté
au sol à Chartres le 23/09/1939 - Reversé à l’E.A.A. 301 |
234 |
25/05/40 |
5 |
10 |
31/05/40 |
Endommagé
lors du bombardement à Coulommiers - Abandonné à Coulommiers |
235 |
30/11/39 |
|
|
? |
Au GC
II/7 le 25/03/40 - Jamais parvenu au groupe ? |
237 |
05/39 |
5 |
12 |
20/05/39 |
Cne de
Place accidenté - Reversé au Parc de Chartres |
238 |
05/39 |
EM |
|
26/09/39 |
Cne
Chainat accidenté au décollage à Bouillancy - Reversé à l’ARAA |
239 |
05/39 |
EM ? |
|
20/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
273 |
10/10/39 |
6 |
|
15/06/40 |
Reversé à
Toulouse |
279 |
30/05/40 |
6 |
|
12/06/40 |
Venu du
GC III/2 - Reversé à Toulouse |
393 |
30/05/40 |
5 |
|
31/05/40 |
Venu du
GC III/2 - Laissé à Coulommiers |
412 |
07/10/39 |
5 |
14 |
11/05/40 |
Lt Martin
touché en combat parachuté vers Auxonne |
413 |
07/10/39 |
5 |
2 |
10/05/40 |
Adj
Goujon touché en combat parachuté sur la forêt de Citeaux |
430 |
29/09/39 |
6 |
|
07/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
434 |
07/10/39 |
5-6 |
5-30 |
15/06/40 |
De la 5ème
à la 6ème escadrille le 15/04/40 - Reversé à Toulouse |
444 |
23/05/40 |
5 |
5 |
31/05/40 |
Laissé à
Coulommiers, moteur à changer |
448 |
18/10/39 |
6 |
|
18/06/40 |
Laissé
au Luc |
457 |
29/09/39 |
5 |
13 |
20/04/40 |
Reversé à
l’E.A.A. 301 le 05/10/39 - Retour au groupe le 10/10 - Accidenté ? Reversé
au Parc de Reims, perdu pour le groupe |
458 |
10/10/39 |
6 |
1-21 |
25/05/40 |
S/lt
Villemin blessé en combat posé vers Amblémy, appareil détruit |
460 |
29/09/39 |
6 |
|
07/10/39 |
Reversé à
l’E.A.A. 301 |
462 |
29/09/39 |
5 |
3 |
21/05/40 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 le 07/10/39 - Revient à la 5ème escadrille le
/10/39 S/L
Salaün blessé parachuté vers Cambrai |
474 |
07/10/39 |
5 |
15 |
20/05/40 |
Laissé à
Chissey ? - Versé à l’ARAA d’Aulnat |
475 |
10/39 |
5 |
11 |
25/11/39 |
S/C
Lamazou tué accidentellement à Mourmelon |
477 |
30/05/40 |
5 |
10 |
15/06/40 |
Venu du
GC III/2 - Reversé à Toulouse ? |
524 |
10/39 |
6 |
|
25/05/40 |
Sgt
Maigret tué en combat à Travecy |
547 |
07/10/39 |
5 |
8 |
21/05/40 |
Adj Goujon
touché, posé à Romescamps, puis laissé à Villacoublay |
558 |
10/39 |
5 |
9 |
26/05/40 |
Détruit
par bombardement à Coulommiers |
575 |
10/39 |
5 |
1 |
24/05/40 |
S/L
Colonge parachuté et capturé vers Cambrai |
577 |
07/10/39 |
5 |
|
05/10/39 |
Sgt Laurent
accidenté à l’arrivée à Bouillancy – Reversé à l’ARAA |
594 |
22/09/39 |
6 |
|
07/10/39 |
Reversé
à l’E.A.A. 301 |
597 |
07/10/39 |
5 |
6 |
09/06/40 |
S/L
Cavaroz posé blessé au Plessis-Belleville le 21/05/40 Revient
au groupe le 29/05/40 - Reversé à Toulouse |
600 |
10/10/39 |
5 |
12 |
25/11/39 |
Adj Le
Tallec tué accidentellement à Mourmelon |
627 |
10/10/39 |
6 |
|
25/05/40 |
S/L de
Rouffignac touché en combat posé vers Montdidier |
651 |
10/10/39 |
6 |
2 |
11/06/40 |
Reversé
à Toulouse |
658 |
10/10/39 |
6 |
5 |
25/04/40 |
Adj Diaz
capote à l’atterrissage vers Vitry le François |
665 |
18/10/39 |
5 |
7 |
11/05/40 |
Adj
Goujon touché posé à Broyes les Pesmes Accidenté
au décollage à Broyes les Pesmes le 19/05/40 |
671 |
07/10/39 |
5 |
4 |
15/06/40 |
Reversé
à Toulouse |
673 |
18/10/39 |
EM |
|
26/05/40 |
Touché
par bombardement, à évacuer au 26/05/40. Reste à Coulommiers |
674 |
10/10/39 |
6 |
6 |
12/06/40 |
Reversé
à Toulouse |
675 |
18/10/39 |
5-EM |
13 |
18/06/40 |
De la 5ème
à l’EM en janvier 1940 - S/c Mertzisen accidenté le 13/06/40 Laissé
au Luc le 18/06/40 |
677 |
10/10/39 |
6 |
|
18/06/40 |
Laissé
au Luc ? - Reversé à l’E.A.A. 301 |
682 |
08/10/39 |
6 |
|
30/04/40 |
Laissé à
Wez Thuisy moteur grillé - Réparé par GC I/3 - Détruit le 16/05/40 |
684 |
10/10/39 |
6 |
|
14/05/40 |
S/C
Boymond tué en combat à Prenois |
687 |
08/10/39 |
EM |
|
16/06/40 |
Reversé
à Toulouse |
689 |
10/10/39 |
6 |
32 |
15/06/40 |
Reversé
à Toulouse |
700 |
21/10/39 |
6 |
|
15/06/40 |
Reversé
à Toulouse |
717 |
26/10/39 |
|
|
? |
A
l’Inspection de la Chasse en mars 1940 - Jamais parvenu au GC III/6 ? |
724 |
30/05/40 |
6 |
21 |
11/06/40 |
Venu du
GC III/2 - Reversé à Toulouse |
771 |
30/05/40 |
6 |
26 |
11/06/40 |
Venu du
GC III/2 - Reversé à Toulouse |
790 |
25/05/40 |
5 |
11 |
15/06/40 |
Venu de
Dijon - Reversé à Toulouse |
793 |
06/12/39 |
5 |
15 |
10/05/40 |
Sgt
Hardouin touché en combat parachuté vers Dijon |
796 |
06/12/39 |
5 |
12 |
10/05/40 |
S/l
Cavaroz touché en combat le 10/05/40 - Laissé à Chissey le 20/05/40 ? |
801 |
30/05/40 |
5 |
8 |
15/06/40 |
Venu du
GC III/2 - Reversé à Toulouse |
803 |
05/12/39 |
5 |
11 |
21/05/40 |
Sgt de
Gervillier tué en combat vers Cambrai |
810 |
12/39 |
5 |
14 |
30/04/40 |
Laissé
moteur HS à Wez Thuisy - Au Parc de Reims le 06/05/40, perdu pour le groupe |
887 |
29/05/40 |
5 |
5 |
18/06/40 |
Venu du
Bourget - Laissé au Luc |
888 |
26/05/40 |
5 |
|
31/05/40 |
Laissé à
Coulommiers |
906 |
24/05/40 |
5 |
1 |
15/06/40 |
Reversé
à Toulouse |
920 |
24/05/40 |
5 |
2 |
09/06/40 |
Reversé
à Toulouse |
921 |
05/40 |
5 |
|
31/05/40 |
Laissé à
Coulommiers |
925 |
29/03/40 |
5 |
2 (P) |
26/05/40 |
Indisponible
depuis le 21/05/40 – A évacuer au 26/05/40 - Resté à Coulommiers ? |
929 |
25/05/40 |
5 |
7 |
09/06/40 |
Reversé
à Toulouse |
930 |
29/03/40 |
5 |
1(P) |
21/05/40 |
Cne
Sulerzycki - Détruit à l’atterrissage à Chantilly |
933 |
29/03/40 |
5 |
3 (P) |
01/06/40 |
Détruit
à Lyon lors d’un bombardement |
958 |
23/03/40 |
6 |
|
25/04/40 |
S/lt
Capdeviolle posé sur le ventre vers Vitry le François |
963 |
23/03/40 |
5 |
17-5 |
11/05/40 |
S/lt
Colonge touché en combat, parachuté vers Auxonne |
979 |
08/39 |
5 |
|
05/10/39 |
Accidenté
le 02/09/39 à Villacoublay ? - Reversé à l’E.A.A. 301 |
1023 |
26/05/40 |
5 |
|
03/06/40 |
Laissé à
Lyon en panne de train |
1042 |
30/05/40 |
6 |
|
11/06/40 |
Venu du GC
III/2 - Reversé à Toulouse |
GALERIE de
DESSINS, IMAGES NUMÉRIQUES et MAQUETTES
du MORANE SAULNIER
MS 406
Merci
d’avance aux nouveaux contributeurs…
Images provenant de différents forums ou sites
Internet : lire sur la page d’accueil « Avertissement »
Collection personnelle
F-X. Bibert
Le MS 406
n°803 « Le Dahut » du Sergent De Gervillier à gauche et le n°597 de
l’adjudant Le Gloan à droite - 5ème escadrille du GC III/6
Extrait de
la couverture du n°80 de la revue « Avions » consacrée au GC III/6 –
Illustration des combats du 11 mai 1940
Dessin de
Marcel JEANJEAN (1893/1973), célèbre illustrateur français de l’aviation,
peintre officiel du Département de l’Air en 1933
« Sous
les cocardes » (1919) – « Les aventures de Fricasson » (1925/26)
- « Parlons d’aviation » (1933) – « Les conquérants du
ciel » (1943) etc.
Morane Saulnier 406 de la campagne de France Groupe de chasse GC II/6 – La cigogne allongée Trois huiles sur toile – Lucio Perinotto |
A
gauche : MS 406 des Troupes Aériennes Suisses en 1944/1945
Au
centre : MS 406 du GC III/3 6ème escadrille en 1940 –
Sergent Pierre Gouzi - 2 victoires en collaboration et 1 probable- Toul Ochey
mars 1940.
Nota :
l’insigne du « Pirate » n’a en fait jamais été peint sur les
appareils de cette escadrille
A
droite : MS 406 n°289 (N701) du GCII/2 3ème escadrille - Lieutenant
Rohan-Chabot - Chartres juillet 1939 (note)
(note)
Morane Saulnier 406 Tableaux 30X40 de Jean Pierre Condat Collages avec
du canson de couleur. La finition est assurée par du crayon passé au buvard
et des marqueurs. |
Campagne de France - Morane Saulnier MS 406 Huile 50 X 65 de Bernard Lengert |
Morane-Saulnier
MS 406 for Microsoft CFS3. Model by Craig Murray. Textures by Nigel Dickinson
Deux planches extraites
de la revue anglo-saxonne “AIRCRAFT
PROFILE 135- The MORANE SAULNIER 406 »
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Documents réunis et mis en page par
François-Xavier BIBERT – 2008/2020