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Site personnel de François-Xavier Bibert

 

Louis Chédeville de Hanches (1606/1677) – Anecdotes et descendance

 

Julienne Chédeville (1914/2015)

 

Ascendance Julienne Chédeville

 

Lucie Lagrange (1922/2010)

 

Ascendance Lucie Lagrange

 

 

 

Le grand incendie du Puits-Drouet du 18 juin 1898

Voir plus bas sur cette page les bâtiments concernés et les victimes

 

Le grand feu du Puits Drouet à Chartres en 1898 : compilation des articles du « Journal de Chartres »

 

Colère et Repentir – Poésie d’Adrien Bertholon

 

 

 

 

 

La FAMILLE de JULIENNE CHÉDEVILLE à CHARTRES

65, rue Saint-Chéron

 

par son fils François-Xavier Bibert

 

 

Julienne Chédeville

 

Page réalisée grâce à la mémoire exceptionnelle de Lucie CHÉDEVILLE – LAGRANGE, ma tante, à la généalogie familiale complète que j’ai patiemment reconstituée et contrôlée par le recensement de 1901 de la ville de Chartres.

 

Lucie Lagrange

 

Julienne CHÉDEVILLE, ma mère est née le 11 août 1914 au n°20 de la rue du Puits-Drouet. Son père ayant été tué à la guerre dès septembre 1914, sa mère Thérèse Marie VIVIEN épousa en 1920 en secondes noces un homme veuf nommé Henri LAGRANGE. La famille recomposée, avec les trois enfants LAGRANGE (André, Denise et Robert) et les deux enfants CHÉDEVILLE (Georges, Julienne), s’est alors installée en mai 1922 au n°65 de la rue Saint-Chéron, la maison où d’ailleurs Henri avait vu naître ses deux derniers enfants, et qu’ils achetèrent en commun. Une demi-sœur des 5 enfants, Lucie LAGRANGE était née en février 1922. La famille vécut très heureuse dans la coquette maison familiale : dans la rue Saint-Chéron et la rue du Puits-Drouet vivaient à quelques centaines de mètres des grands-parents, des oncles et tantes, des neveux et nièces, des cousins et cousines plus ou moins éloignés et beaucoup d’amis : les rues de Saint-Chéron et du Puits-Drouet étaient encore comme deux petits villages dans lesquels depuis des siècles, la majorité des mariages se faisaient entre les enfants des rudes vignerons qui y vivaient modestement.

 

    

Julien Chédeville – Marie-Thérèse Vivien – Henri Lagrange

     

Les enfants de la famille recomposée Lagrange et Chédeville au 65, de la rue Saint-Chéron

Andrée L, Georges C, Denise L, Julienne C, Robert L et Lucie L

 

Tout changeait, la vigne avait disparu à la fin du siècle : André, Denise, et Georges de marièrent avant 1939 et quittèrent Saint-Chéron pour Le Coudray, Paris, Châteauneuf- en- Thymerais.

En octobre 1939, Julienne épousa Joseph BIBERT, mécanicien d’aviation du Groupe de Chasse GC III/6 à la base aérienne122, déjà parti à la guerre, et qui pu avoir une permission d’une seule journée pour revenir à Chartres !  La jeune mariée demeura à Saint-Chéron avec sa mère, son beau-père et sa jeune sœur.

En mai 1940, lors de l’invasion allemande, la famille LAGRANGE-CHÉDEVILLE se trouvait dispersée mais Marie-Thérèse, sa fille Lucie, sa belle-fille et ses enfants, une tante CHÉDEVILLE, sa nièce avec deux enfants partirent en exode comme tous les habitants de Saint-Chéron. Ces neufs personnes se retrouvèrent à Vodable dans le massif central où elle y séjournèrent jusqu’en septembre. La maison fut pillée, comme toutes les autres, par des réfugiés de passage... ou plus sûrement par des voisins pour le moins indélicats.

La débâcle conduisit Joseph, avec les deux prestigieuses escadrilles du GC III/6, à se réfugier en Algérie : Julienne, de Bordeaux gagna Marseille sur sa bicyclette via Vodable et s’embarqua pour Alger rejoindre son mari. Celui-ci repartit avec l’armée du général de Lattre de Tassigny chasser les nazis du sud de la France vers l’Allemagne en septembre 44 et Julienne put se faire rapatrier en février 45 en métropole avec sa fille de 3 ans ½, enceinte de 7 mois de votre serviteur ; la suite de la carrière militaire de Joseph éloigna ensuite la famille de la Beauce.

Robert pompier à Paris, s’étant marié en 1943, Henri et Thérèse LAGRANGE et leur fille Lucie, 18 ans en 1940, se retrouvèrent donc seuls à Chartres au n° 65, de la rue Saint-Chéron et vécurent très difficilement les années d’occupation.

La nostalgie des années follement heureuses d’avant la guerre s’installa définitivement dans le quotidien de Lucie : ses parents décédèrent en 1951 et 1952. La maison familiale qui lui était si chère fut vendue : elle vécut alors un temps au n°46 de la rue Saint-Chéron puis à Lèves : elle était très belle, mais très grande... Elle se maria finalement avec un homme de 14 ans plus âgé qu’elle, veuf avec trois enfants adolescents, et n’en eut pas elle-même. A la mort de son mari en 1980, elle resta seule, sans grandes ressources, dans l’inconfort d’une vieille maison qui se délabrait, mais où beaucoup d’amis venaient.

Elle avait en effet une mémoire phénoménale des dates : naissance, mariage, décès, des adresses et de plein d’autres choses autres, et un attachement incroyable à la terre de Saint-Chéron et à ses racines.

Sa vie, c’était de raconter... Toujours joyeuse, avec une force de caractère invraisemblable malgré la dureté de son existence, c’est elle seule, quand j’entrepris dans les années 2000 de vouloir connaître un peu l’histoire de ma famille chartraine, qui put m’en narrer les épisodes que plus personne d’autre n’avait encore en mémoire : détails futiles, secrets familiaux enfouis, anecdotes en tout genre, dont celles concernant beaucoup d’aviateurs de la base aérienne voisine qui avaient fait de la maison familiale, où ils étaient généreusement accueillis avec chaleur, une véritable annexe du « foyer du soldat » !

Un beau jour de 2005 - elle avait 83 ans et se déplaçait avec les plus extrêmes difficultés - j’ai installé ma vieille tante dans ma voiture, et, pendant plus de deux heures de temps, nous avons remonté la rue Saint-Chéron et la rue du Puits-Drouet : tandis que je prenais des photographies (« google street » n’existait pas encore !) et quelques notes faute coupable de n’avoir pas prévu un enregistreur, elle m’a racontée, maison par maison, une partie de l’histoire de ma famille en évoquant les innombrables souvenirs que chaque pan de mur rappelait à sa mémoire...

Seules quelques familles liées figurent ou sont documentées dans cette page. Pour chaque personne citée, de très nombreux liens familiaux avec ma mère Julienne CHÉDEVILLE existent en fait sur la douzaine de générations reconstituées : un seul est présenté ici. Tous « cousins » dans la rue Saint-Chéron et dans la rue du Puits-Drouet ! Et tous des descendants de ces rudes familles de vignerons, ce que bien des chartrains ignorent de nos jours !

F-X. BIBERT (2005/2017)

 

 

 

 

 

HAUT DE PAGE

CHARTRES

En remontant le FAUBOURG SAINT-CHÉRON jusqu’au PUITS-DROUET

Tous cousins !!!

 

 

SAINT-CHÉRON

 

 

 

Marbrerie DEBRÉ (au début de la rue)

 

Julien CHÉDEVILLE, grand-père de François-Xavier BIBERT y a travaillé comme tailleur de pierre au début du siècle avant de devenir agriculteur et de se faire tuer dans les tous premiers jours de la guerre en 1914.

Julien Chédeville

 

 

« Google Street » 2008

 

 

7, rue SAINT-CHÉRON

 

Maison de Paule JOUSSELIN (1919/2005), petite fille de Maxime CHÉDEVILLE, épouse de Robert HOUVET (sans cousinage) (1920/2005), tante de Claude WARCONSIN boucher bien connu de la Porte-Guillaume.

 

 

  

Maxime Chédeville -Marthe Chédeville -Paule Jousselin

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

17 et 19, rue saint SAINT-CHÉRON

 

Maisons de Joseph « Maxime » CHÉDEVILLE (1853/1930), frère de Albert « Charles » et de Marie Berthe MACÉ (1859/1941) (cousine au 5ème degré), arrières grands-parents de Claude WARCONSIN.

Dans la seconde maison, habitaient Lucie Alexandrine  MACÉ (1956/1932), sœur de Marie, avec son fils Maurice MACÉ (1880/1954)

 

 

 

Maxime Chédeville et Marie Macé

 

 

Collection Claude Warconsin

 

Collection Claude Warconsin

 

 

 

Cartes postales de la rue SAINT-CHÉRON

 

Entre 1910 et 1920

 

La même maison est la seconde à gauche. On aperçoit Marie MACÉ devant la grille.

 

 

« Google Street » 2008

 

 

25, rue saint SAINT-CHÉRON

 

Café des « Deux entêtés »

Marcel Adrien VIVIEN (1864/1919) (cousin au 7ème degré) et Lucie Armandine LIARD (1973/1949) (cousine au 6ème degré), parents de Marie-Thérèse VIVIEN (voir au n°46), marraine de Thérèse Marie VIVIEN, mère de Julienne CHÉDEVILLE. Autres cousinages plus ou moins éloignés par de multiples branches des deux côtés.

Ils habitaient encore au 57, rue Saint-Chéron au recensement de 1901

 

 

Marie Thérèse Vivien (1904/1963)

Fille de Marcel Vivien et de Lucie Liard

 

 

« Google Street » 2008

 

 

28, rue saint SAINT-CHÉRON

 

Joseph MACÉ (1859/1935) et Marie Valentine COUDRAY (1867/1939) née à Mainvilliers.

 

Leur fille aîné Joséphine Aurélie MACÉ (1886/1916) a été la première épouse d’Henri LAGRANGE, le beau-père de Julienne CHÉDEVILLE : c’était la mère d’Andrée, Denise et Robert LAGRANGE.

La cadette, Cécile Joséphine MACÉ (1898/1932) a été la première épouse de Georges LAGRANGE (1897/1953), qui fut directeur des Hôpitaux de Chartres, un des trois frère d’Henri LAGRANGE, beau-père de Julienne CHÉDEVILLE.

 

 

 

 

 

35, rue saint SAINT-CHÉRON

« La cité CHÉDEVILLE »

 

Les deux maisons appartenaient à Stanislas dit « Joseph » CHÉDEVILLE (1863/1936) (grand-oncle), le plus jeune des frères d’ Albert Charles et Henriette JEULIN (1972/1964) (cousine au 7 degré), dont le fils Pierre devenu prêtre a réalisé la première généalogie des CHÉDEVILLE et le fils André a repris l’entreprise de maçonnerie familiale.

Par contre Joseph et Henriette habitaient 18, rue des Bas-Bourgs.

 

 

 

Stanislas Chédeville et Henriette Jeulin

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

36, rue SAINT CHÉRON

 

La maison de Jean Marie « Joseph » LAGRANGE (1890/1958) (beau-frère de sa mère par son remariage), le troisième fils de Léon LAGRANGE (1856/1931) (voir ci-dessous), mais aussi son cousin au 8ème degré et de Marthe Hélène Léontine VANGEON (1890/1970) (cousine au 9ème degré).

 

 

 

Joseph Lagrange et Marthe Vangeon

 

 

« Google Street » 2008

 

 

37, rue SAINT CHÉRON (à vérifier)

 

Désiré VIVIEN (1825/1903) et Marie Rose BEAUVAIS (1823/ 1905), cousins au 7ème et 10ème degré.

Descendants : VIVIEN, BONVALLET, GOUSSARD, DIARD, CABARET, BÉLIER.

 

 

René Bonvallet (1904/1973)

Petit-fils de Alphonse VIVIEN et Marie Rose BEAUVAI, marié à :

Madeleine Leclair (1906-1944)

de Champhol, tuée lors d’un bombardement

 

 

F-X. Bibert 2005

x

 

38, rue SAINT CHÉRON

 

La maison de Léon LAGRANGE (1856/1931) et de Félicie BRUNEAU (1862/1917) née à Champhol, parents d’Henri LAGRANGE, le second mari de Thérèse Marie VIVIEN, mariée en premières noces à Julien CHEDEVILLLE. Léon LAGRANGE et Félicie BRUNEAU sont aussi cousins par de très nombreux liens de Julienne CHÉDEVILLE : deux exemples ci-dessous.

Henri et Thérèse auront ensemble une fille, Lucie LAGRANGE (1922), demi-sœur de Georges et Julienne CHÉDEVILLE.

Par contre, les nommés Eugène LANGLOIS et Célestine COURTOIS habitaient encore cette maison au recensement de 1901.

 

 

Léon Lagrange

 

 

 

 

Zone reconstruite

 

43 rue Saint-Chéron

 

Célestin Désiré LEROY (1840/1912) et Victoire Mélanie VIVIEN (1840/1918) qui ont d’abord habité au moins jusqu’en 1870 la maison familiale des LEROY du n°38 (ci-dessus) où leurs enfants sont nés, devenue ensuite la propriété de son petit-cousin Léon LAGRANGE. Tous deux, bien entendu, sont aussi cousins de multiples façons de Julienne CHÉDEVILLE.

 

 

 

 

 

 

Zone reconstruite

 

44, rue Saint-Chéron

 

Victor Jean DOUBLET (1848/ 1911) et Marie Armandine BLET (1850/1932) habitaient encore cette maison en 1883.

Descendants : GARNIER, BEIL, JAILLARD, THOMAS, BRUNNER (en Allemagne).

Armand Alphonse VIVIEN et Florentine VALLET l’habitaient par contre au recensement de 1901. Leur fille Ermance et son mari Léon VIVIEN habitaient à coté au n°42, tous avec de très nombreux liens de cousinage.

 

 

 

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

46, rue SAINT CHÉRON

 

La maison d’André CHESNIER (1922/2013) où Lucie LAGRANGE a habité à partir de 1954, après avoir dû quitter la maison de son père Henri (+1952), située au n°65.

Son père Marcel CHESNIER (1899/1934), mort jeune de la tuberculose, avait épousé Marie Thérèse VIVIEN (1904/1963), née au n°25, filleule de Thérèse Marie VIVIEN, mère de Julienne. Les recherches généalogiques démontrent que les deux Thérèse avaient des cousinages multiples, dont celui ci-dessous (8ième degré), mais elles ne le surent sans doute jamais.

 

  

André Chesnier et Marie Thérèse Vivien

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

Impasse du Petit Séminaire

 

Ancienne Ecole SAINT-CHÉRON

Maintenant Lycée FULBERT

(au niveau du 52, rue SAINT-CHÉRON)

 

 

Zone reconstruite

 

57, rue Saint-Chéron

 

Lucien Emile FOUQUEREAU (1867/1919) et Berthe Marie Eugénie GOUGET (1872/1950) de Brou.

Recensement de 1901

 

 

 

 

Zone reconstruite

 

59, rue Saint-Chéron

 

Armand Edouard VIVIEN (1839/1905) et Adrienne Félicie CABARET (1842/1931).

A la mort d’Armand, son fils Edouard Emile VIVIEN (1862/1931) et son épouse Marie Berthe Charlotte VILLARS (18701953), qui habitaient au n°15 de la rue d’Etampes s’y sont installés avec leurs 6 enfants : 2 autres y naîtront.

Ces enfants seront très amis avec les enfants LAGRANGE et CHÉDEVILLE, proches voisins.

 

 

 

« Google Street » 2008

Zone reconstruite après 2010

Madeleine BONVALLET-LECLAIR figure

sur la plaque apposée rue Saint-Chéron à la mémoire

des victimes des bombardements de 1944.

 

 

61, rue Saint-Chéron

 

Marcel Léon Henri BONVALLET (1897/1941) (cousin au 5ème degré) et Marie Lucie Adrienne PERCEBOIS (1897/1978) (cousine au 7ème degré).

Leur fils René (1904/1973) et son épouse Madeleine LECLAIR (1906/1944), qui habitèrent à la même adresse, effectuèrent un voyage touristique dans les Pyrénées, dont Lourdes, en septembre 1938 avec Julienne CHÉDEVILLE : voir leur photo au n°37.

Madeleine LECLAIR fut tuée dans le bombardement de Chartres du 17 août 1944.

 

 

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

65, rue SAINT-CHÉRON

 

La maison de Thérèse Marie Augustine VIVIEN (1986/1951), veuve de Julien CHÉDEVILLE, et d’Henri LAGRANGE (1883/1852), à partir de mai 1922. C’est ici que Julienne CHÉDEVILLE a passé toute sa jeunesse avec son frère GEORGES (1911), sa demi-sœur Lucie LAGRANGE (1922) et les premiers enfants d’Henri : Andrée (1907), Denise (1912) et Robert LAGRANGE (1915).

Cette maison familiale fut malheureusement vendue en 1954 après le décès d’Henri. Elle existe toujours, et semble toujours aussi belle.

En 1902 Emile DIARD (1874/1940) habitait cette maison avec sa mère Aimée Delphine LEMAÎTRE (1845/1923), lorsqu’il se maria avec Marie Adolphine BONVALLET (1875/1933), jeune veuve, tante de Marcel Léon Henri BONVALLET (voir au 61), dont les parents Adolphe Albert BONVALLET et Augustine Julie VIVIEN avaient habité successivement au 14, au 47 et au 61 de la rue Saint-Chéron. Emile et Marie Adolphine habitèrent ensuite au 39, rue du faubourg la grappe.

 

 

Collection F-X. BIBERT

 

 

1934

 

65, rue SAINT-CHÉRON

 

Julienne CHÉDEVILLE (1914) devant le cabriolet FIAT de son frère Georges.

 

 

Collection F-X. BIBERT

 

 

1934

 

65, rue SAINT-CHÉRON

 

Le Chien Kazan, deuxième du nom...

 

 

Collection F-X. BIBERT

 

 

1945

 

65, rue SAINT-CHÉRON

 

Devant la même maison, Marie-Thérèse BIBERT (1941), fille de Julienne, dans les bras de Geneviève BUTTET, une amie de jeunesse de Julienne.

Ancre de fleurs réalisée par Lucie LAGRANGE pour le retour en France de Notre Dame de Boulogne :

« Notre-Dame de Boulogne réapparaît pendant la Seconde Guerre mondiale. Portées de paroisse en paroisse, quatre reproductions de la statue sillonnent la France de 1943 à 1948 de Lourdes à Boulogne-sur-Mer. Ce voyage spectaculaire est orchestré par l’Eglise catholique qui veut ainsi provoquer un élan de retour à la foi et de conversions. En jouant sur les différents sens du terme, ce pèlerinage du "grand retour" désigne le retour de la statue à Boulogne et le retour à la foi. Dans une France meurtrie par le conflit, les habitants y voient une troisième signification : le "grand retour" des prisonniers de guerre retenus en Allemagne et des travailleurs du STO, et le retour de la paix. »

 

Geneviève Butet et Julienne Bibert en 1934

 

 

 

 

Zone reconstruite

 

99, rue SAINT-CHÉRON

 

Auguste Adolphe Désiré DOUBLET (1862/1906 (cousin au 5ème degré) et Alphonsine Félicie VANGEON (1864/1828) (cousine au 7ème degré) qui y habitaient au recensement de 1901

 

 

 

PUITS-DROUET

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ancienne plaque de la rue du Puits Drouet

 

1901

 

1, rue du PUITS-DROUET

 

Charles Narcisse MICHEL (1858/1926) et Eugénie Ernestine VIVIEN (1863/1945)

 

 

 

n°3 : Famille DHONNEUR – VOITEAU

 

 

 

 

Avant 1901

 

1 et 2*, rue du PUITS DROUET

 

Paul Léon AUDELAN (1867/1957), de Saint Symphorien le Château, ami de la famille, et Louise Lucie FOUQUEREAU (1865/1957) qui fêtèrent leurs noces de diamant en 1953.

* Cécile née au 1 en 1893 - Gaston né au 2 en 1895 - René né en 1897 (sans numéro).

La Famille AUDELAN déménagea avant 1901 et s’installa au 4 de la rue d’Angerville.

 


Paul Audelan

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

4, rue du PUITS-DROUET

 

Maison de Vincent VIVIEN (1885/1836), fils de Jean-Baptiste « Vincent » VIVIEN et de Blanche COLAS, marié e 1908 à Margueritte ALBERT (1888/1973) de Mainvilliers, oncle maternel de Julienne CHÉDEVILLE.

 

Famille TARENNE (sans liens familiaux) au recensement de 1901.

 

Vincent Vivien

 

 

 

Recensement de 1901

 

5 et 7, rue du PUITS-DROUET

 

Marie Pauline BOILEAU (1840/>1911) veuve de Denis Augustin VIVIEN (1837/1885), tous deux cousins par de multiples liens.

 

 

 

 

 

Recensement de 1901 :

 

  : Famille BESNARD : sans liens établis

n°11 : Maison détruite par l’incendie de 1898

n 13 : Maison détruite par l’incendie de 1898

 

 

 

1901

 

6, rue du PUITS-DROUET

 

Alexandre DOUBLET (1860/1938) et Marie Berthe Ernestine CHATEAU (1866/1837).

Alexandre était le fils de Joseph Louis DOUBLET qui habitait pour sa part au n°15 (voir ci-dessous)

Berthe Château

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

2005

 

8, rue du PUITS-DROUET

 

Maison de la famille DOUBLET.

 

Augustine DOUBLET (1823/1913), arrière-grand-mère de Julienne CHÉDEVILLE, mère de Charles CHÉDEVILLE est née dans cette maison en 1823.

Elle se maria avec Pierre Romain Désiré CHÉDEVILLE (1818/1888), Jardinier à LUISANT en 1841.

Elle fut ensuite le domicile de Albert Charles CHÉDEVILLE (1858/1930) et de Louise Marie Félicie CABART (1858/1844), les grands-parents de Julienne.

Deux de leurs enfants sont décédés en bas âge, et deux de leurs fils son morts pour la France : Julien, le père de Julienne en 1914 et Henri en 1915.

Julien (1882) est né au n°1 de la rue du Puits-Drouet, sa sœur Georgette au n°16 (1886), les autres enfants (entre 1892 et 1897) au n°8.

 

Charles Chédeville et Félicie Cabart

 

 

 

Maison détruite par l’incendie de 1898

 

10, rue du PUITS-DROUET

 

Pierre Romain Désiré CHÉDEVILLE (18183/1888) et Augustine Emilie DOUBLET(1823/1913), arrières grands-parents de Julienne CHÉDEVILLE.

Augustine DOUBLET habita au n°20 après l’incendie.

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

2005

 

La rue des Druides

 

à gauche a été percée dans les années 1950.

 

Dans l’angle droit de cette nouvelle voie, à la place de la végétation, se trouvait la maison portant le n°10 des CHÉDEVILLE.

La rue a été tracée sur l’emplacement du n°12.

Dans l’angle gauche, le n°14.

 

 

 

 

 

 

 

Colère et Repentir – Poésie d’Adrien Bertholon

 

Maison détruite par l’incendie de 1898

 

12, rue du PUITS-DROUET

 

Victor Justin CHÉDEVILLE (1847/1909) et Célestine Désirée FOUQUEREAU (1851/1893), grand-oncle et cousine au 7ème degré de Julienne CHÉDEDILLE.

 

C’est de la maison d’en face qu’est parti le grand incendie du PUITS-DROUET de 1898 allumé par un incendiaire nommé LABBE et qui causa la mort de 4 de leurs enfants.

 

Un monument funéraire rappelle ce drame au cimetière de SAINT-CHÉRON.

 

René Gabriel CHÉDEVILLE (1908/1980), petit-fils de Victor, a épousé en troisièmes noces Lucie LAGRANGE, ½ sœur de Julienne CHÉDEVILLE.

 

 

 

René Chédeville et Lucie Lagrange

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

2005

 

14, rue du PUITS-DROUET

 

Maison détruite par l’incendie de 1898 – Inhabitée en 1901.

 

Narcisse COLAS (1858/1952), frère de Blanche, grand-oncle de Julienne CHÉDEVILLE, marié à Camille Albertine MICHEL (1867/1829) ont fait construire cette nouvelle maison et s’y installèrent pour leur retraite vers 1913. Lucienne COLAS, leur fille, (1899/1985), marraine de Julienne CHÉDEVILLE sa petite cousine, mariée plus tard à Georges NOLLET (1895/1982) est née pour sa part au 1 ; rue de la Pie, là où ses parents tenaient le Café des 4 coins.

 

n° 16 : Maison détruite par l’incendie de 1898

 

 

 

Narcisse Colas et Camille Michel

 

 

 

1901

 

15, rue du PUITS-DROUET

 

Joseph Louis DOUBLET (1819), oncle de Albert Charles CHÉDEVILLE, grand-père de Julienne,  veuf de Julie MACE (1824/1880)

 

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

2005

 

17, rue du PUITS-DROUET

(en face du numéro 20)

 

 

Au fond de la cour, la maison de Jean-Baptiste « Vincent » VIVIEN (1855/1919) et de Blanche COLAS (1860/1944), arrières grands-parents maternels de François-Xavier BIBERT, parents de Vincent et de Thérèse Marie VIVIEN.

 

L’incendie du PUITS-DROUET, parti de la maison aux volets bleus ravagea la rue des n°12 au n°20, mais la maison VIVIEN fût épargnée (à vérifier).

 

n° 19 : Non cité dans le recensement de 1901.

 

 

Vincent Vivien et Blanche Colas

 

 



 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

2005

 

18, rue du PUITS-DROUET

 

1901

 

Marie Julie MACE (1837/1919) veuve de Martial Alexandre PELLETIER (1832/1898 *)

Victor PELLETIER (1868/1948), son fils, marié en 1907 à Maria CHÉDEVILLE (1873/1956), fille de Victor, frère plus âgé de Albert Charles.

* Mort dans le grand incendie du Puits-Drouet de 1898 : sa fille Mathilde, 25 ans, voulut récupérer son corset dans la petite maison au fond de la cour ; son père retourna le chercher et en traversant la grange en feu, celle-ci s’écroula sur lui.

 

 

 
Victor Pelletier et Marie Julie Macé

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

2005

 

20, rue du PUITS-DROUET

 

Maison d’Augustine DOUBLET après l’incendie de 1898 où elle est décédée en 1913. Elle était l’épouse de Pierre Romain Désiré CHÉDEVILLE : voir au n°10.

Elle la vendit à son petit-fils Julien CHÉDEVILLE et à Thérèse Marie VIVIEN au moment de leur mariage en 1909. Au 1er étage sont nés Georges (1910) et Julienne CHÉDEVILLE (1914). Après la mort de Julien en 1914, Thérèse et Henri LAGRANGE y ont habité maritalement avant d’acquérir ensemble la maison du 65, rue Saint-Chéron, où ils s’installèrent 3 mois après la naissance de leur fille Lucie (1922) qui eut donc lieu également au 1er étage de cette maison du Puits-Drouet.

A noter qu’Henri LAGRANGE avait déjà vécu dans la maison de Saint-Chéron avant le décès de sa première épouse (1916), où ses deux derniers enfants, Denise (1912) et Robert (1915), étaient nés, avant de retourner s’installer avec eux chez ses parents au n°36.

 

n° 22 : Non cité dans le recensement de 1901.

 

 

 

1901

 

21, rue du PUITS-DROUET

 

Paul Edouard COLAS (1955/1955) dit « Le Turco », grand-oncle de Julienne BIBERT, et Adèle Blanche BRETEAU dite « la Cadelle » (1861/1948), sans cousinage avéré, ce qui est rare...

 

n° 23 : Non cité dans le recensement de 1901

 

 

Edouard Colas

 

Le grand-père maternel d’Edouard Colas était François Alexandre MARCHAND (1792/1782), donc né au 18ème siècle dont, fait exceptionnel, on possède une photographie faite quelques années avant son décès. Il était marchand de vaches devenu riche et était devenu  propriétaire de l’«ex-séminaire » du Coudray, un grand bâtiment qui existe toujours.

 

François Alexandre Marchand vers 1880

Né au 18ème siècle

 

 

 

1901

 

24, rue du PUITS-DROUET

 

Jules François MACE (1834/1915) et Louise Célestine LANGLOIS (1837/1923), cousins au 6ème et 9ème degré de Julienne CHÉDEVILLE.

 

Dernier numéro pair en 1901.

 

 

 

 

 

1901

 

25, rue du PUITS-DROUET

 

Désirée Virginie SAGOT (1833/1922) veuve de Denis Désiré VANGEON (1825/1894), cousins de Julienne CHÉDEVILLE par des liens d’ascendance multiples, dont ceux-ci  par exemple :

 

 

 

 

 

1901

 

27, rue du PUITS-DROUET

 

Léon Denis VANGEON (1869/1944), son fils, et Armandine Félicie VIVIEN (1870/1946), aussi cousine de Julienne CHÉDEVILLE par de multiples liens à des degrés divers.

 

Dernier numéro impair en 1901.

 

 

 

Léon Vangeon et Armandine Vivien

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

2005

 

Dans la fourche des rues de Sours et du 17 août est érigée une croix toujours visible de nos jours.

C’est la femme de Charles CHÉDEVILLE, Augustine DOUBLET, qui en est  à l’origine, pour garder la mémoire du grand incendie de 1898 et qui a organisé vers elles des processions d’actions de grâces...

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

2005

 

En face du 42 de la rue de LAUNAY, la CROIX BONNARD.

 

Julienne CHÉDEVILLE a été photographiée à cet endroit en décembre 1932.

 

 

LE COUDRAY

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

2005

 

LE COUDRAY -23, rue MARCEAU

 

La ferme d’Andrée LAGRANGE, et de Pierre VALLET. Andrée LAGRANGE était un des trois enfants d’Henri LAGRANGE et de sa première épouse Joséphine MACE (+ 1917).

François-Xavier BIBERT a de bons souvenirs des années 1950 de cet endroit avec sa mare aux canards, au centre de la cour.

 

 

 

Pierre Vallet et Andrée Lagrange

 

LUISANT

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

2005

 

LUISANT

 

Les CHÉDEVILLE sont issus de MORANCEZ, mais Pierre Benoît Clotaire CHÉDEVILLE et son épouse Julie PERRUCHET, née à BONNEVAL, se sont établis à LUISANT au début du 19ème siècle.

Pierre Benoît Clotaire fut Grenadier de la Garde Impériale et titulaire de la croix de Sainte-Hélène.

Constant CHÉDEVILLE a été adjoint au Maire de 1879 à 1900 et une sente porte son nom.

 

Collection Claude Warconsin

 

 

F-X. Bibert 2005x

 

 

2005

 

LUISANT - Rue MARCEAU

 

La maison des CHÉDEVILLE, située au numéro 25 a disparu.

Par contre au 15 de la rue Pasteur existe toujours la maison des parents du Sénateur Raymond POIRIER, longtemps Maire de Luisant, dont la grand-mère était une sœur de Louise Félicie CABART, épouse de Charles CHÉDEVILLE, les arrières grands parents de François-Xavier BIBERT.

 

Raymond Poirier

 

 

 

 

 

 

 

 

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