Pour revenir à la page
d’accueil
Le
Général de division aérienne Albert Pestre |
Insigne du groupe aérien de bombardement
2/20 « Bretagne », première affectation du Général Pestre à la fin de l’été
1945, après son instruction aux Etats Unis |
Un GLENN MARTIN B26 « Marauder » exposé
actuellement au musée de l’air du Bourget. C’est ce type d’avion qui équipait
en 1945 le groupe de bombardement 2/20 « Bretagne » (Photo Fxb) |
|
Le 8 novembre
1942, jour du débarquement américain sur les côtes de l'Afrique du Nord
française: Albert Pestre, alors âgé de 18 ans, va faire partie d'un groupe de
370 conjurés qui vont neutraliser les centres nerveux de la ville d'Alger.
Une action qui va grandement faciliter le succès de la fameuse opération «
Torch », tournant de la guerre, atout maître pour les alliés en vue de la
victoire finale. Mais, dans ce milieu de siècle particulièrement agité,
l'auteur va vivre d'autres expériences passionnantes, au cours desquelles il
lui arrivera parfois d'échapper presque miraculeusement à un sort fatal. Il
va nous raconter d'abord sa prime jeunesse dans cette Algérie où il est né,
puis après 42, l'orientation nouvelle que prendra son existence après son
entrée dans l'Armée de l'Air. Ce sera d'abord le Maroc, puis un entraînement
aérien aux Etats-Unis. De retour en France après les hostilités, il partira
presque tout de suite pour l'Indochine où il va vivre les débuts du conflit.
Puis ce sera l'Algérie et les moments cruels qui précéderont l'indépendance.
L'ouvrage, préfacé par le général François Maurin, ancien Chef d'Etat Major
des Armées, nous livre une série de témoignages authentiques, autant sur les
événements que l'auteur et ses camarades ont vécus, que sur les drames de
conscience suscités par les circonstances particulières les ayant entourés. |
autres PAGES WEB
Pour revenir à la page
d’accueil
Lettre du
Général Albert Pestre du 28/02/2008
Pour François
Xavier Bibert,
Je garde le
meilleur souvenir de mon passage à Evreux et des responsabilités que j'ai exercées
là-bas de 1970 à 72 comme commandant de la Base Aérienne 105, ainsi que des
contacts très profitables que j'ai eus à cette époque avec l'ensemble des
personnels. Depuis, j'ai eu souvent le plaisir de retrouver des anciens ayant
servi sous mes ordres. Cette fois-ci, le hasard m'a mis en présence de François
Xavier Bibert que j'avais connu accomplissant brillamment son Service Militaire
comme animateur au sein du Bureau d'Action Sociale de la Base et répétiteur
F.P.A., fonctions qui lui permirent de se consacrer à la promotion sociale des
jeunes appelés en préparant ceux qui en avaient le plus besoin à reprendre des
formations professionnelles au moment de leur retour à la vie civile.
Son passage
dans l'Armée de l'Air aura permis à François Xavier Bibert de se distinguer
particulièrement puisque l'occasion va lui être donnée en outre de réaliser un projet de livret d'accueil à
l'usage des arrivants. Un travail qui sera jugée remarquable et apprécié au
point qu'il fera l'objet d'une citation très élogieuse dans la Décision de Base
du 9 octobre 1970. Un premier pas important sur la voie de la réussite
individuelle qui va beaucoup compter pour l'intéressé, car cette expérience de
jeunesse restera plus tard pour lui un stimulant permanent dans la conduite de
sa vie personnelle comme de sa carrière professionnelle.
Je profite de
l'occasion qui m'est ainsi donnée de m'exprimer sur Internet pour dire que je
conserve le meilleur souvenir des relations de confiance et des contacts
chaleureux que j'ai toujours eus avec les jeunes appelés. Ceux-ci nous ont
beaucoup aidés comme je crois que nous leur avons beaucoup apporté pendant les
mois qu'ils ont passés à nos côtés sous les drapeaux. C'est pourquoi je tiens à
dire à quel point j'ai regretté la suspension du Service militaire, une période
qui fut très formatrice pour les jeunes, spécialement pour ceux qui étaient en
difficulté ou en perdition. Bien réorganisée et profondément réformée, le
maintien de cette institution nous aurait permis d'éviter bien des déboires
dans nos banlieues et même à l'échelle nationale.
Avec mes
sentiments les plus cordiaux,
Général de
Division Aérienne Albert Pestre
Pour revenir à la page d’accueil
Le Général Albert PESTRE est décédé à
Chaville (92) le 18 novembre 2009 à l’âge de 85 ans